J’ai
commencé par un test de
« Paparazzi »
(Ludovic Maublanc / Bruno Cathala), à sortir chez Eclipse
Vis
Comica.
Le thème n'est pas politiquement correct : nus dans la
piscine, des VIPs sont pris sous les flashes des Paparazzi. Ils devront
se rhabiller le plus vite possible, et dans le noir ; chaque joueur a
cinq cartes correspondant à un vêtement de la
célébrité qu'il incarne. Les cartes
sont mises face visible, en vrac, sur la table. On s'éloigne
de la table et on éteint la lumière...
après quelques instants, (et l'alerte "Paparazzi") on revient
vite à la table... les cartes ne sont plus reconnaissables
que par un symbole phosphorescent indiquant le type du
vêtement... lorsque la lumière s'allume on fait le
constat : des pénalités sont
attribuées selon le niveau de ridicule : vêtement
manquant, appartenant à un personnage de l'autre sexe ou non.
Après
Monstro
Folies et
Ca$h and Gun$,
Ludovic Maublanc continue dans la voie
du jeu
d’ambiance décalé. Rattraper le plus
vite possible ses cinq cartes, ce n’est
pas si facile au milieu d’une bande survoltée...
d’autant plus que tout se joue
dans le noir ! Paparazzi est très surprenant et
devrait trouver son public
auprès des gens qui cherchent à renouveler leurs
parties de "Jungle Speed" et de
"Banzaï".
J’ai
aussi testé
« Les
chevaliers de la Table
Ronde
Cacochyme »,
du moins c’est sous ce nom
que le Dr Mops nous a présenté un
jeu qu’il publiera bientôt dans le magazine
« Jeux
Sur un
Plateau » :
un petit jeu de
déduction
très malin,
où les joueurs posent tour à tour des questions
à l’un
d’entre eux, qui ne peut répondre que par oui ou
par non. Ces réponses doivent
leur permettre de choisir une carte parmi 3... la subtilité
tient dans le fait
qu’il faut savoir soutirer le maximum
d’information de
ses
questions sans qu’elles
profitent aux adversaires.
Enfin,
j’ai pu essayer le très attendu
« Nouvelle
Lune »,
l’extension des Loups Garous de
Thiercelieux à sortir dès qu’elle
sera prête (Cf.
Ici).
Comme nous étions
près d’une vingtaine, la partie a duré
assez longtemps (plus d’une heure), mais même si
j’ai été le premier loup-garou
à être éliminé, je ne me
suis pas ennuyé :
l’extension apporte des
événements (mais
aussi de nouveaux personnages, que nous n’avons pas
essayé), qui dynamisent les
parties : par exemple, seuls les hommes participent au vote
désignant un
loup-garou (et donc c’est un homme qui passera au
bûcher), ou le village est
coupé en deux la nuit, ou bien un loup garou doit se
déplacer pour désigner sa
victime...
La
partie était menée par un excellent conteur,
Gregory, qui a su amener
ambiance et humour dans tout le groupe... un très bon
moment.