Les auteurs
"Faites-vos jeux", festival alternatif et militant ? ici ce ne sont pas les éditeurs qui tiennent salon, où les décideurs qui viennent signer des contrats. Le festival a toujours insisté sur le fait que derrière les jeux il y avait le travail d'un auteur. Quoi de mieux alors que de favoriser leur rencontre avec le public et de les faire partager leur passion, discuter, expliquer leur métier.
Ca ne doit pourtant pas être facile pour les organisateurs d'attirer les auteurs : février est également le mois de deux autres manifestations bien plus décisives pour l'avenir de leur production : Nüremberg et Cannes.
Frédéric Moyersoen (l'auteur belge lauréat du prix du public l'an passé) et Pascal Bernard avaient répondu présents. Ils étaient très enthousiastes et n'avaient pas l'air de regretter d'avoir fait le déplacement.
Philippe des Pallières, habitué de la manifestation, était venu en voisin, juste à la sortie d'"Amazones".
Franz Gaudois était venu du Mans ; il terminait ainsi les présentations de son "Combat des Fiefs" qu'il a pu montrer lors de nombreux festivals de l'hexagone ; son jeu est en cours d'édition chez Tilsit sous le nom de "Baron".
D'autres auteurs, moins connus avaient fait le déplacement, prouvant qu'il n'y a pas d'âge pour la création ludique. Monsieur Pellaumail professeur à la retraite avec son "Forceurope", qu'il a autoédité, côtoyait deux créateurs de 14 ans : Benoit Benabdallah avec un jeu abstrait et de cartes événements, Clément le Vasselot avec un jeu historique.
Une table ronde a été organisée sur le thème de l'importance des tests : l'occasion pour les auteurs de confronter des méthodes et points de vue, et pour le public, de prendre conscience des processus de création.
Dans les pages qui suivent, je retranscris les propos échangés et les discussions initiées lors de ce wee-end.
